mardi 30 juin 2020

Erreurs à éviter pour l'élaboration d'une enquête de satisfaction client

Sur le site codeur.com, connaître l’opinion des clients d'une entreprise. L'enquête devra être privée, simple à remplir et facile à analyser. L'Auteur nous indique que le taux de réponse oscille entre 10 et 30%, car la cause est souvent dûe à une mauvaise structuration des questions.
Afin que les enquêtes génèrent des données utiles et exploitables, voici 6 erreurs à éviter dans les questionnaires !

1. Commencer par les questions personnelles


Les consommateurs sont de plus en plus protecteurs envers leurs données personnelles. Commencer une enquête en demandant leur nom, adresse email ou genre, réduit considérablement le taux de réponse. Les sondés auront l’impression que l'on recherche, avant tout, à collecter des renseignements personnels plutôt que des avis constructifs sur les produits ou services de l'entreprise.Néanmoins, ces informations restent utiles pour évaluer la satisfaction de chaque segment de clientèle.

Il est donc indiqué de placer ces questions à la fin du questionnaire. Le client, ayant consacré du temps pour remplir le questionnaire, sera moins susceptible de l’abandonner.

2. Poser plusieurs questions en une seule fois

« Que pensez-vous de nos produits et services ? ». Même si ce type de question semblerait faire gagner du temps, elle nécessite deux réponses différentes. Un acheteur peut être satisfait de la qualité des produits, sans être séduit par le service client, par exemple. De plus, les données récoltées avec ce type de questionnaires restent imprécises et difficiles à utiliser.
Il est conseillé d'éviter l’ambiguïté dans les questions et de définir une question par produit ou service. Cela permettra ainsi d'évaluer l’ensemble des prestations de l'entreprise et ainsi prendre plus facilement les décisions d’amélioration.

3. Manquer de précision dans les questions et réponses


Les questions ne doivent jamais être sujettes à interprétation. Tous les répondants devraient en avoir la même compréhension. Idem, pour les réponses proposées.Évitez les adverbes subjectifs comme : “souvent”, “régulièrement”, “rarement”. Utilisez plutôt des plages de valeur précise comme “quotidien”, “hebdomadaire”, “mensuel” ou une échelle de notes (1 à 5, par exemple). Le client peut concrètement exprimer sa pensée.
Autre bonne pratique : évitez les négations. Elles peuvent induire en erreur la personne interrogée. Une question comme « ne trouvez-vous pas que la version 2 du produit est meilleure que la précédente ? » prête à confusion. Mieux vaut employer une tournure nette et positive : « pensez-vous que la version 2 est meilleure que la version 1 ? ».
Des réponses concises et précises favorisent l’analyse de vos données.

4. Rendre les questions obligatoires


Il n’y a rien de plus frustrant que de se sentir obligé de répondre à toutes les questions. D’autant plus que les clients n’expérimentent pas forcément tous les produits ou services.Forcer la main reste le meilleur moyen de diminuer le taux de réponse et de fausser les résultats.
La solution ? Rendez obligatoires les questions principales, qui déterminent le chemin du questionnaire, mais pour les autres, laissez le sondé choisir.
Les questions ouvertes doivent impérativement être facultatives. Si l'on oblige un client à rédiger un texte, il risque d’abandonner le formulaire en cours de route.

5. Influencer la réponse

On élabore une enquête de satisfaction client pour ne pas recueillir uniquement des avis similaires
Quel serait l’état d’esprit d’une personne face à une question comme : « 90% de nos clients sont satisfaits de notre service client, et vous qu’en pensez-vous ? ». Difficile d’aller à l’encontre d’une telle statistique. Par conséquent, un client ayant vécu une mauvaise expérience risque de la minimiser.
En plus de favoriser des réponses tronquées, cette pratique réduit considérablement la pertinence et l’utilité des résultats tirés des enquêtes.
On doit donc impérativement rester toujours neutre et impartial dans la rédaction, afin d’encourager des réponses objectives.

6. Poser trop de questions


Personne ne veut passer 30 minutes à répondre à une enquête de satisfaction. on doit veiller à garder le questionnaire clair, précis et court. Idéalement, le formulaire doit être rempli en 5 minutes maximum.On doit donc éviter les questions sans réelle valeur ajoutée pour les besoins de l'enquête et aller droit au but.

L’enquête de satisfaction client révèle le sentiment que suscite l'entreprise, ses produits ou ses services parmi les clients. Pour qu’elle reflète la réalité, on doit rester précis, concis et objectif. C’est la clé pour en tirer des données essentielles à l’amélioration continue des produits et services.

mardi 27 octobre 2015

Tunisie : Chargés de communication des ministères



Le temps de la propagande politique et de la communication destinée à redorer l’image du gouvernement, est désormais révolu et la liberté de la presse est une réalité concrète et un acquis majeur irréversible, a indiqué le chef du gouvernement, Habib Essid.
Le chef du gouvernement s’exprimait jeudi 23 octobre 2015, lors d’une journée d’études organisée au palais du gouvernement à la Kasbah, à l’intention des chargés de communication des ministères.
La rencontre a été consacrée à l’évaluation de la communication du gouvernement.
Habib Essid a relevé à cette occasion que la communication du gouvernement exige que les parties intervenantes soient conscientes de l’importance de fournir une information actualisée et crédible à l’opinion publique, tout en tenant compte de la modernisation des moyens de travail et de l’amélioration des conditions de travail des communicateurs.
De son côté, le directeur du Centre africain de perfectionnement des journalistes et communicateurs (CAPJC), Sadok Hammami a estimé que la promotion de la communication gouvernementale est impérative et constitue une action à long terme incluant les aspects d’organisation, de contenu, de dispositif humain et des moyens utilisés.

Communiqué TAP

mercredi 21 décembre 2011

Les arnaques sur Facebook



Fausses vidéos racoleuses, applications pour savoir "qui consulte votre profil"... Dans cet article, nous allons faire un tour d’horizon sur les nouvelles arnaques sociales.
Facebook et les réseaux sociaux sont devenus un nouveau vecteur des arnaques sur internet. Un vecteur prisé pour l'arnaque financière, le trafic véreux, le piratage de compte, la diffusion de logiciels espions et malware, etc.
L'éditeur d'antivirus Bitdefender a publié un "livre blanc" sur les différentes "e-menaces" afin de sensibiliser les internautes. Les attaques reprennent le plus souvent les mécanismes viraux pré-existants, basés sur la curiosité et la naïveté des utilisateurs.



Le pirate à la recherche de données personnelles dispose de plusieurs voies d'attaque, la plupart tournant autour de vidéos. La technique privilégiée : le "like jacking", c'est-à-dire le détournement du bouton "J'aime".






Cela se matérialise par des vidéos racoleuses qui apparaissent dans le fil d'actualité. Il suffit de cliquer dessus pour qu'elle se rediffuse automatiquement sur votre mur, puisqu'un bouton "J'aime" est dissimulé. Sachant qu'un utilisateur de Facebook a en moyenne 130 amis, une telle arnaque se diffuse de manière exponentielle.
Des vidéos racoleuses, d'autant plus qu'elles sont plus que jamais ancrées dans l'actualité avec, quelques heures après l'évènement, "la mort d'Amy Winehouse", "l'arrestation de DSK" ou "la mort de Kadhafi".

Une arnaque simple à mettre en place et qui rapporte aisément du trafic (et donc de rémunération publicitaire) à des sites éphémères. Dans son livre blanc, Bitdefender estime que le "like jacking" rapporte 20 à 200.000 euros par jour en recettes publicitaires.
L'arnaque prend une autre dimension quand la lecture de la vidéo requiert l'installation d'un logiciel (espion) qui permettra d'infecter l'ordinateur cible.




Un autre type d'arnaque vise à récupérer massivement des informations personnelles via des applications malveillantes. Cela s'est concrétisé en début d'année par le célèbre "découvre qui regarde ton profil". Une arnaque sociale largement diffusée sur les murs des internautes. La dernière vague a totalisé plus d'un million de clics en moins de 24 heures !.

Il est bon de savoir que Facebook ne permettra jamais de savoir qui consulte votre profil.
Le risque final est d'abord de voir son profil détourné, puis de subir un vol de données personnelles (e-mail, mot de passe, nom, adresse, numéro de téléphone...), de voir son ordinateur infecté et espionné, ou encore son identité usurpée. En profilant les internautes, un pirate peut aisément se faire passer pour quelqu'un et demander de l'argent à l'un de ses amis en exploitant précisément leur relation.
Ces arnaques servent toujours à détourner de l'argent

Dans son livre blanc, Bitdefender propose aux utilisateurs de Facebook, une série de règles à respecter :
  1. Choisir un mot de passe compliqué (12 caractères avec majuscules et minuscules) et différent sur l'ensemble des réseaux sociaux. 
  2. Supprimer les cookies après déconnexion du réseau (via l'option "Effacer les données de navigation"), pour ne pas être pisté, même déconnecté. 
  3. Préférer une connexion sécurisée (avec le préfixe "https"). 
  4. Activer les notifications de connexion qui informent de toutes les connexions à votre compte Facebook. 
  5. Veiller aux informations que vous publiez sur Facebook.


Chiffres qui illustrent l’efficacité du bouton  




50 000 : Une semaine après son lancement, le bouton « J’aime » a été installé sur 50 000 sites Internet. Chiffre qui a doublé un mois après le lancement.
10 000 : Aujourd’hui, 10 000 nouveaux boutons sont installés chaque jour sur des sites.
2010 : Date de lancement du bouton lors de la conférence des développeurs de Facebook (en Avril 2010).
300 : Le bouton "J’aime" provoque une hausse de 50 à 300 % des visites provenant déjà de Facebook.
38 : Le réseau représente 38 % du trafic référant sur internet, ce qui en fait la première source mondiale !
34 : L’âge moyen des utilisateurs qui cliquent sur les boutons « J’aime » sur des nouveaux sites.
25 : Le bouton "J’aime" avec compteur et photo des utilisateurs engendre 25 % de clics en plus comparé à sa forme classique.
20 : Un contenu recommandé par un utilisateur génère 20 visites de la part de ses amis sur Facebook.
2,5 : Le bouton "J’aime" est présent sur plus de 2,5 millions de sites Internet dans le monde.


Sources :







vendredi 9 décembre 2011

Le covoiturage, très tendance en Tunisie

Source : http://www.tekiano.com


Saviez-vous que chaque véhicule produit chaque année à lui tout seul plus de deux tonnes de CO2 ? Une menace à prendre très au sérieux qui risque à long terme, d'engendrer des conséquences désastreuses pour l'environnement. La solution ? Le covoiturage qui commence petit à petit à pointer le bout de son nez en Tunisie...

Comment réduire ses dépenses liées au transport tout en préservant l'environnement ? En utilisant les moyens de transport ? Une solution valable pour certains, sauf qu'une petite poignée d'internautes a déjà commencé à explorer une autre solution : le covoiturage. Cette nouvelle tendance, pourtant initiée depuis 2008 en Tunisie (avec le lancement du site web twassalni), semble attirer dernièrement, de plus en plus d'utilisateurs qui y ont vraisemblablement trouvé leur compte. Plusieurs portails (spécialisés et d'autres plus généralistes), proposent ce genre de service et pourrait à long terme, résoudre des problèmes, liés notamment à la pollution et à l'engorgement du réseau routier pendant les heures de pointes.



"En covoiturant, on est tous gagnants" tel est le credo du site web tunisiecovoiturage.com lancé dernièrement sur la toile. Proposant une fonction de recherche avancée (gouvernorat, ville, recherche de passagers, recherche de voitures, ...). Il met également à disposition des internautes une carte détaillée des trajets effectués à travers toute la Tunisie avec le prix exact qu’il en coûtera. Après inscription, vous pourrez soit déposer une annonce en spécifiant le trajet emprunté avec la ville de départ et celle d'arrivée, soit consulter les dernières propositions des membres du site. Par la suite, un contact téléphonique s'effectuera entre les deux protagonistes.

Un peu plus ancien cette fois, le portail covoituragetunisie.com ne déroge pas à la règle en proposant (d'une façon un peu plus sobre) sur sa page d'accueil un tableau incluant les trajets, la date et l'heure d'expiration, le prix et le nombre de places disponibles par véhicule. Simple, clair et sans fioritures.

On peut également citer le site web généraliste OLX ou encore Tunisieannonces qui proposent chacun de leur coté, ce type de service en lui consacrant une rubrique entière.

Joindre l'utile à l'agréable, tels sont les principaux attrait du covoiturage. Outre les relations humaines qu'il créé entre les voyageurs, ce nouveau moyen de déplacement écologique permettra à ces derniers d'économiser le prix des moyens de transport conventionnels et d'autre part, de réduire les frais de carburant pour les possesseurs de véhicules.

Sans oublier les effets bénéfiques que ce dispositif peut avoir sur l'environnement, menacé dangereusement par les gaz à effet de serre (résultats de la destruction partielle de la couche d'ozone). Rien que pour avoir une petite idée, selon l'agence française de l'environnement et de la maitrise de l'énergie, chaque véhicule produit en moyenne à lui tout seul (pour un kilométrage de 15000km/an), 152g de C02 par km et 2280kg CO2/an ! Soit plus de deux tonnes chaque année !

Pour en savoir plus :

http://www.tunisiecovoiturage.com/
http://www.olxtunisie.com/covoiturage-cat-248
http://www.annoncetunisie.org/annonce/covoiturage-cat394/
http://www2.ademe.fr/servlet/KBaseShow?sort=-1&cid=96&m=3&catid=22274

mardi 6 décembre 2011

Des nouveautés dans l'usage de domaine de l'Internet de premier niveau

Source : AfricanManager 6-12-2011 par Nadia Ben Tamansourt

Une journée sur les domaines Internet de premier niveau a été organisée, mardi, à Tunis, par la Fédération méditerranéenne des associations de l’Internet avec le concours de l’Instance nationale des télécommunications. Tijani Ben Jemaa, membre de l'ALAC, ICANN, a rappelé que l'échange d'informations est un volet important du développement international. Cet échange devient encore plus important au fur et à mesure que le monde progresse vers une économie fondée sur l'information dont l’accès permet aux organisations de prendre connaissance de nouvelles idées, L'Internet est un nouvel outil efficace permettant de communiquer avec les autres et d'extraire et de diffuser des informations, un des nombreux instruments que les organisations des secteurs public et privé utilisent actuellement dans leur travail quotidien.

Selon Sébastien Bachollet, membre du conseil d'administration de l'ICANNA, le programme "ICANN" ou, Internet Corporation for Assigned Names and Numbers est de permettre aux organisations de planification au niveau mondial de demander le droit d'exploiter un registre des nouveaux gTLD de leur choix et de le présenter à pour une utilisation sur le world wide web. Ils attendent entre 300 et 1000 nouveaux gTLD applications.

Il ya déjà 100 groupes qui ont exprimé leur intention d‘en faire la demande, et il ya probablement des centaines d'autres avec des plans à appliquer, mais restent en mode furtif.

En effet, le gTLD n'est pas un nom de domaine. Il s'agit d'un espace de noms comme Com. Net, Org et. DE, un gTLD est une pièce essentielle de l'infrastructure internet. Il n'est pas destiné à des personnes ou des utilisateurs occasionnels. Un registre gTLD devrait être une entreprise fonctionnant selon des techniques d'exploitation d'une manière qui prend en charge la sécurité et la stabilité du World Wide Web.

L'ICANN prévoit des candidatures aux nouveaux gTLD au nombre de 300 à 1000. Cette augmentation spectaculaire du nombre de gTLD aura de lourdes conséquences. Chaque utilisateur d'Internet sera touché, des petites entreprises aux grandes, a-t-il précisé.

Intervenant à son tour, Abdelatif Hamam , directeur général de CEPEX , a précisé que l'internet est devenu un élément incontournable de la vie des entreprises. Les technologies de l’information et de la communication représentent un enjeu économique majeur.

Les technologies de l’information et de la communication peuvent permettre aux entreprises de mieux satisfaire leurs clients, de travailler plus vite et efficacement et de conquérir de nouveaux marchés,a-t-il affirmé.

Il est à signaler que cette journée a été organisée à l’effet de permettre d'apprécier l'avantage de la mise en œuvre de la réforme réglementaire et opérationnelle de l'espace de nommage".tn", l’objectif de cette réforme est d’augmenter le nombre d'enregistrements considéré comme un levier pour le développement de contenus tunisiens.

Il s'agit de favoriser une meilleure offre de services, à travers une concurrence accrue entre les bureaux d'enregistrement, tout en garantissant plus de facilité d'accès à l'enregistrement des noms de domaines sous le domaine de pays" Tunisie" de premier niveau.

vendredi 19 août 2011

Hexabyte entre en bourse

source : http://www.jeuneafrique.com
Le quatrième fournisseur d’accès à internet de Tunisie entre en Bourse. Objectif pour Naceur Hidoussi, le fondateur de HexaByte : enrichir son offre avec des services 3G.
Après l’accord donné par la Bourse de Tunis, HexaByte, quatrième fournisseur d’accès à internet (FAI) tunisien, peut envisager sereinement son entrée sur le marché. Reste encore quelques détails à régler, comme le prix de chaque action : entre 5 et 6 dinars (2,50 et 3 euros). À l’issue de l’opération, son PDG, Naceur Hidoussi, 37 ans, aura cédé 40 % du capital : 24 % ont déjà été attribués à des fonds d’investissement pour un montant de 3 millions de dinars, tandis que 16 % seront proposés aux particuliers, pas avant le mois de septembre.
Pour Naceur Hidoussi, qui a fondé HexaByte en 2001 à son retour des États-Unis, l’introduction en Bourse répond à un double objectif. À court terme, le jeune patron entend profiter de l’augmentation de capital pour financer le développement de ses magasins. Douze HexaByte Stores sont déjà ouverts, et deux autres le seront en août. Dans ces espaces de vente, les clients peuvent acheter un abonnement à internet, mais aussi des tablettes numériques, des caméras… Des tentations d’autant plus grandes que HexaByte propose aussi des crédits à la consommation, grâce à des partenariats avec Amen Bank, Attijari Bank et Banque Zitouna. Le but de cette diversification : limiter la dépendance de la société à l’opérateur historique Tunisie Télécom, le seul qui soit pour l’heure habilité à vendre à HexaByte l’accès à internet destiné à ses 40 000 abonnés (8 % du marché des FAI).
La révolution a aussi décuplé les ambitions de Naceur Hidoussi : « Avant, le secteur était contrôlé par le pouvoir. Désormais on peut voir les choses en grand. » L’entrée en Bourse de HexaByte et la publicité qui l’accompagne peut ainsi se lire comme le moyen d’attirer l’attention de nouveaux investisseurs… avant d’initier une opération d’une tout autre ampleur. « Mon idée est de faire de HexaByte un opérateur internet, de téléphonie fixe et mobile, explique Naceur Hidoussi. Si possible en possédant une licence nous donnant directement accès au réseau fixe et en nouant en parallèle un partenariat avec un opérateur mobile pour fournir des services 3G. » Un projet qui pourrait séduire Tunisiana, seul opérateur mobile à ne pas encore posséder de FAI.

vendredi 6 mai 2011

Dix astuces pour améliorer vos recherches sur Google

Le célèbre moteur est devenu un outil précieux pour tous les cadres. Mais savent-ils exploiter au mieux sa formidable puissance ? Conseils pour accéder rapidement aux informations les plus pertinentes.

Huit internautes sur dix utilisent aujourd’hui Google. Pour faire de leur moteur de recherche le leader incontesté du Web, Larry Page et Sergey Brin n’ont cessé de multiplier les innovations. La dernière en date ? Une application pour iPhone (téléchargeable gratuitement sur l’App Store), qui permet de lancer sa recherche vocalement. Mais Google doit avant tout son succès à sa puissance. Et celle-ci, justement, peut jouer des tours à l’utilisateur non averti, qui se trouve vite noyé sous un déluge de résultats. C’est seulement en apprenant à affiner ses recherches qu’il exploitera pleinement le potentiel de cette «grosse cylindrée» du Web.
Tapez au moins trois mots-clés
Google autorise l’emploi simultané de 32 mots-clés. Plus vous en utilisez, plus les résultats correspondront à vos attentes. En taper au moins trois suffit pour éliminer un grand nombre de résultats inutiles. N’oubliez pas que l’ordre dans lequel ces mots-clés sont saisis a une incidence sur les résultats. Et pour éviter de ralentir la recherche, excluez les mots tels que «le, et, de…», ainsi que les lettres ou les chiffres seuls.
Servez-vous des caractères spéciaux
Une série de symboles tapés devant les mots-clés aident à préciser les demandes. Vous cherchez une expression complète, un nom propre, une citation ? Usez des guillemets. Si vous avez oublié un terme de la phrase, remplacez-le par un astérisque («travailler plus pour plus»). En ajoutant + devant un mot (sans espace), vous obtiendrez des réponses qui le contiennent obligatoirement. Ainsi, si vous recherchez un poste de chef de projet marketing dans le secteur ­automobile, tapez : «chef de projet marketing» + automobile. En revanche, pour exclure un mot des résultats, placez devant lui un signe – (sans espace). Si vous voulez obtenir un ordre de prix, insérez deux points sans espace entre les valeurs extrêmes de la fourchette souhaitée. Exemple : rétroprojecteur 100 €..150 €. Une astuce valable aussi pour les dates, les poids, etc. On retrouve toutes ces fonctions dans l’option «Recherche ­avancée», mais vous gagnerez du temps en les utilisant directement.
Elargissez la recherche aux synonymes
Vous hésitez sur le mot-clé à employer ? Tapez ~ (ctrl+alt+2 sur PC) devant un terme et Google élargira la recherche aux synonymes. Si vous êtes en quête d’un prestataire pour protéger votre réseau informatique, écrivez : société service protection informatique. Au lieu de répertorier seulement les intitulés contenant «sociétés service» et/ou «protection informatique», le moteur affichera aussi les entreprises spécialisées en maintenance de systèmes, protection des données, veille contre le piratage, etc. Si vous hésitez ­entre plusieurs termes, insérez le symbole «|» (ctrl+alt+6 sur PC) entre les mots (sans espace) : Google effectuera indifféremment la recherche sur l’un et l’autre des termes (par exemple : «consommation ménages» France baisse|chute|diminution).

Ciblez un format de fichier précis
Il est possible de spécifier un format de document (Word, Acrobat, PowerPoint…). Idéal quand on recherche des rapports produits par des organismes ou des sociétés, mais mal mis en avant sur leur site Web, ou des infos sur un ­partenaire. Pour cela, tapez filetype: et l’extension (sans point et sans espace) de l’application souhaitée (doc, pdf, ppt…).
Délimitez les résultats dans le temps
Dans l’option «Recherche avancée», on peut choisir de limiter les réponses aux informations publiées au cours des dernières vingt-quatre heures, de la semaine, du mois ou de l’année écoulés. Pour trouver des articles sur les conséquences de la prime à la casse (pour les véhicules de plus de dix ans), tapez «prime à la casse» et sélectionnez «31 derniers jours» dans le menu déroulant «Date». Mais si vous voulez des données sur le dispositif lui-même, choisissez «365 derniers jours» (la mesure date de janvier dernier). Dans l’onglet «Actualités» de la page d’accueil de Google (en haut à gauche), il est même possible de limiter la recherche aux articles parus entre deux dates du mois précédent ou à ceux publiés «depuis une heure».
Gagnez en précision grâce au clic magique
Si, parmi les résultats proposés, certains vous semblent plus pertinents, cliquez sur la mention «Pages similaires», qui figure en bleu à la fin de la réponse qui vous intéresse. Google vous adresse alors la liste des sites associés. Plus besoin de passer de longues minutes à analyser l’ensemble des pages de résultats. De même, si vous voulez visiter le site d’une société ou d’une institution, cliquez sur «J’ai de la chance» après avoir tapé son nom dans le champ de recherche. Vous serez directement connecté à sa page Web sans passer par les résultats.
Activez les filtres pour éviter les surprises
Vous êtes en quête de petites annonces (pour trouver un nouveau fournisseur), d’infos ayant trait à des rencontres (professionnelles ou amicales) ou à des introductions (en Bourse) ? Afin d’éliminer les sites pour adultes de la liste des réponses, activez Safe Search dans «Préférences» en définissant un degré de filtrage («strict» pour bannir images et textes à caractère sexuel ou «modéré» pour exclure seulement les premières). Parfait pour une démo client.
Sollicitez l’aide du traducteur
Google permet de traduire en français des sites étrangers. Dans la page de démarrage, déroulez le menu «Plus» (en haut à gauche) et choisissez «Traduction». Dans la fenêtre qui s’ouvre, tapez une adresse – par exemple, celle du site corporate américain de Coca-Cola. Sélectionnez ensuite la langue originale (l’anglais) et celle dans laquelle la traduction doit être effectuée (le français). On constate des approximations (Muhtar Kent, le CEO de la firme d’Atlanta, devient ainsi «chef de la direction»), mais, dans l’ensemble, le traducteur donne une idée correcte du contenu et des rubriques. Cette fonction est aussi utile pour traduire des documents et peut servir de dictionnaire pour des mots ou des expressions.
Cherchez sur un site en particulier
Pour savoir ce qu’une source en particulier (une revue, une entreprise ou un organisme) a publié sur tel ou tel sujet, vous gagnerez un temps précieux en limitant la requête à son site. Pour cela, tapez site: et son nom de domaine. Ainsi, pour savoir ce que le magazine «Capital» a écrit sur la crise des subprimes, l’intitulé de votre recherche sera : + crise + subprimes site:capital.fr. Vous pouvez même indiquer, en allant dans ­«Recherche avancée», l’endroit où vos termes de recherche apparaissent (n’importe où dans la page, dans le titre, dans l’adresse URL…).
Employez les moteurs spécialisés
En haut à gauche de la page d’accueil figurent (en bleu et soulignés) les moteurs spécialisés de Google. La rubrique «Actualités» permet de limiter la recherche aux sites d’information, «Images» aux photos, et ainsi de suite. L’outil «Maps» peut servir d’annuaire pour trouver les coordonnées de prestataires. Enfin, la rubrique «Livres» donne accès à une véritable bibliothèque virtuelle. Tapez un sujet dans le champ de recherche et vous obtenez la liste de tous les ouvrages s’y rapportant. Certains sont mêmes consultables en ligne. Idéal pour préparer un séminaire ou une conférence.